Benjamin Beilman livre un combat acharné dans le Concerto pour violon de Stravinsky. L’orchestre s’élance ensuite dans Schéhérazade de Rimski-Korsakov.
Michael Schønwandt, le chef associé de l’orchestre, ouvre ce concert avec quelques temps forts du ballet Callirhoë de la pianiste et compositrice française Cécile Chaminade. Ce ballet qui raconte l’histoire de la naïade Callirhoë – fille du dieu-fleuve Achéloos – a été créé en 1888 à Marseille et a été en très peu de temps rejoué à de très nombreuses reprises (pas moins de 200 fois).
Le Concerto pour violon en ré majeur de Stravinsky ne s'inspire pas des chefs-d’œuvre du répertoire, tels que les concertos pour violon de Mozart, Beethoven et Brahms. Les titres des quatre mouvements – Toccata, Aria I, Aria II en Capriccio – renvoient à Bach, tout comme la musique. « Mon concerto solo favori de Bach est son concerto pour deux violons, » disait Stravinsky. Le dernier mouvement du concerto pour violon du Russe en est la parfaite illustration : le violon soliste entre en dialogue avec un violon de l'orchestre à la faveur d'un duo. Le Concerto pour violon de Stravinsky inclut d'autres duos et la texture de la musique tient davantage de la musique de chambre que de la musique pour orchestre. Le compositeur a composé ce concerto résolument néoclassique en 1931 pour le jeune violoniste américain d'origine polonaise Samuel Dushkin. Ce concerto pour violon est aujourd’hui l’une des œuvres les plus appréciées de Stravinsky.
Schéhérazade est sans conteste l'œuvre la plus connue du compositeur russe Nikolaï Rimski-Korsakov. Il a écrit cette suite symphonique en quatre parties durant l'été 1888, en s'inspirant des Contes des Mille et Une Nuits. Le violon solo, c'est en quelque sorte Schéhérazade, la jeune femme perse qui parvient à reporter sans cesse son exécution en racontant des histoires palpitantes. Dans cette suite symphonique, Rimski-Korsakov ne raconte pas vraiment d’histoire mais évoque, à l'aide d'une riche palette instrumentale, un conte de fées orientaliste qui parle à l'imagination.
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