Ce vendredi 17 octobre, le public de Bozar a vécu une soirée d’une intensité rare aux côtés du violoniste Sergey Khachatryan et du BNO. Sous la direction inspirée du chef associé Michael Schønwandt, le Concerto pour violon de Brahms et la Symphonie n°3 de Schumann ont déployé toute leur force expressive et leur lyrisme.
Reuters (Milan Berckmans et Tierney Kugel):
« La musique de Brahms est un véritable reflet de la beauté — celle de la nature comme celle des émotions humaines », a confié Khachatryan à Reuters. « Avec un violon aussi exceptionnel, on peut pleinement l’exprimer ». Le Stradivarius "Kiesewetter" fait en effet partie des violons les plus précieux au monde.
Bachtrack (Patrice Lieberman) :
« Il convient de mêler à ces louanges Michael Schønwandt qui se montre un partenaire parfait à la tête d’un Belgian National Orchestra des grands jours, dont il obtient une superbe sonorité d’ensemble, l’orchestre au grand complet jouant avec une remarquable homogénéité et une superbe profondeur sonore sans jamais écraser le soliste. »
Klassiek Centraal (Werner de Smet) :
« Ce qui rendit cette soirée unique, ce ne fut pas seulement la virtuosité ni la perfection musicale, mais la cohérence émotionnelle qui lia chaque œuvre. Schønwandt et Khachatryan menèrent le public à travers l’ombre et la lumière, la mélancolie et l’extase. Le Belgian National Orchestra prouva une fois encore que le romantisme ne se lit pas seulement dans les partitions — il se vit : un souffle partagé entre le compositeur, les musiciens et le public, où la passion, la douleur et la joie se fondent en une même émotion. »
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Crédit photo : Marin D. - Belgian National Orchestra