Un mot d'Antony Hermus

Chers amis et chères amies de la musique,

 

Alors que pointent les premiers signes du printemps, c’est un programme bien chargé qui attend notre orchestre cette saison. Un premier temps fort est incontestablement la Sixième symphonie de Mahler. C’est côte à côte avec l’Orchestre symphonique de la Monnaie que le BNO exécute cette partition démesurée. Jamais Mahler n’a en effet mobilisé un effectif orchestral de cette taille. Début avril, attendez-vous au moins à trois coups de marteau !

 

Nous nous réjouissons tout autant d’accueillir notre compatriote Florian Noack, à qui nous confions la partie piano du Concerto pour piano n°1 de Medtner. Le pianiste est à ce point taillé pour ce superbe concerto qu’à la fin de cette saison, nous l’avons invité à prendre la direction des studios. Je m’en réjouis d’autant plus que je dirigerai pour la première fois le Belgian National Orchestra dans un enregistrement.

 

Le concert dirigé et joué par Roberto González-Monjas promet d’être un autre moment marquant de cette saison. Début mai, c’est coiffé de la double casquette de chef et de violoniste que notre premier chef invité s’attaquera au Quatrième Concerto pour violon de Mozart. Mi-juin, notre chef associé Michael Schønwandt nous fera découvrir le côté plus sombre de Mozart. Il dirigera le BNO dans le célèbre Concerto pour piano n°20 du jeune prodige, accompagné de l’exceptionnelle Beatrice Rana au piano.

 

Dès la fin mai, l’édition violon du Concours Reine Elisabeth dominera notre programmation. J’ai découvert ce prestigieux concours aux Pays-Bas, quand j’étais enfant. Chaque année, je passais des journées entières vissé devant le petit écran. Vous imaginez donc à quel point c’est pour moi un grand honneur et un immense plaisir d’accompagner à mon tour tous les candidats jusqu’à la finale. Avec l’Orchestre sous ma direction, je mobiliserai toute l’énergie nécessaire pour soutenir le mieux possible ces formidables jeunes talents.

 

J’espère vous voir nombreux à nos concerts !

Cordialement,

 

Antony Hermus
chef principal

© Barth Decobecq