Wim Henderickx, Tejas & Stravinsky Le sacre du Printemps

Bozar
Bruxelles
ven 15.03.24 20:00
Prix des tickets
€ 48 - 40 - 26 - 12

Wim Henderickx, Tejas (What does the Sound of the universe look like?)
Igor Stravinsky, Le sacre du printemps

Tejas (qui signifie en sanskrit feu, lumière, vitalité, pouvoir magique et énergie créatrice) est une composition en sept parties pour grand orchestre du compositeur de la saison, Wim Henderickx. Des influences musicales et des instruments du monde entier se retrouvent dans cette oeuvre. Une section de percussions titanesque composée de cinq percussionnistes comprend des instruments orientaux (gongs thaïlandais, cloches indiennes, tambours japonais) et africains (tambours à fente) en plus des instruments occidentaux. Tejas commence par un accord gigantesque qui, comme une sorte de big bang, fournit l’énergie nécessaire au reste de la composition. En sept parties principales, inspirées par d’autres pulsars, supernovas, trous noirs et quasars, l’univers se déploie. Ces sections principales sont entrecoupées de trois intermezzi (Gunas), où différents instruments de l’orchestre jouent le rôle de solistes. À la fin, lorsque l’univers a atteint son expansion maximale, Wim Henderickx arrête le temps dans un épilogue intitulé Frozen Time.

Sous la direction du chef d’orchestre néerlandais Bas Wiegers, le Belgian National Orchestra célèbre le début du printemps avec Le sacre du printemps de Stravinsky. Lorsque cette oeuvre fut créée à Paris en mai 1913, avec une chorégraphie du légendaire danseur de ballet Vaslav Nijinsky, elle provoqua l’un des plus grands scandales de l’histoire de l’art. Le langage gestuel anguleux de Nijinsky et l’action du ballet (qui raconte l’histoire d’une jeune femme sacrifiée au dieu du printemps dans la Russie païenne) étaient particulièrement choquants. Toutefois, après une opposition féroce, l’oeuvre d’art totale, et en particulier la musique de Stravinsky, a rapidement acquis un statut culte qui perdure à ce jour. Sa partition, qui commence par un sensible solo de basson dans un registre inhabituellement élevé et se termine par une fermeture tutti franchement barbare, est aujourd’hui considérée comme le summum du modernisme musical.


En collaboration avec Klarafestival

 

Bas Wiegers, chef d'orchestre

Artistes

Bas Wiegers

With rousing energy and great openness, Bas Wiegers is at the cutting edge of conducting.