Paul Lewis & Mozart 25 - Franck Symphony in D

Bozar
Bruxelles
dim 13.11.22 15:00
Prix des tickets
€ 48 - 40 - 26 - 12

Mikhail Glinka, Ruslan and Lyudmila Overture

Wolfgang Amadeus Mozart, Piano Concerto No. 25 in C major, K. 503

César Franck, Symphony in D minor

Ruslan et Lyudmila de Mikhail Glinka est un opéra fascinant, une fable lyrique qui peut être considérée comme le pendant russe de la Flûte enchantée de Mozart. Le récit – dont les héros sont des chevaliers, des dragons, un magicien maléfique et une princesse à sauver – est basé sur un poème de Pouchkine. Le tout grand poète russe aurait dû en écrire aussi le libretto, mais il perdit prématurément la vie, blessé lors d’un duel. L’ouverture de Ruslan et Lyudmila, une succession de danses rapides et un chef-d’œuvre d’orchestration, est connu pour donner du fil à retordre aux contrebassistes.

Le Concerto pour piano n°25 est le concerto pour piano le plus ambitieux, le plus difficile et le plus symphonique de Mozart. Celui-ci l’a composé à Vienne, en 1786 – juste après l’opéra Le nozze di Figaro et plus ou moins au même moment que sa Symphonien°38 « Prague ». Olivier Messiaen, compositeur du XXe siècle, admirait beaucoup ce concerto pour piano, dont il louait la majestuosité souveraine : « Il me fait penser aux édifices les plus superbes de l’architecture religieuse : les sphynx égyptiens, les pyramides mexicaines à degré, les temples grecs et les cathédrales gothiques ». Ces œuvres musicales sont interprétées avec brio par le grand pianiste britannique Paul Lewis.

Le compositeur belge César Franck, qui allait être naturalisé français, est né à Liège en 1822, il y a tout juste 200 ans. Il a composé sa Symphonie en ré mineur quelques années avant son décès, en 1888. C’est l’œuvre la plus connue et la plus souvent jouée de ce Liégeois d’origine. Cette symphonie magistrale fusionne la fantaisie et l’éclat du style français et le langage harmonique allemand, post-wagnérien. On retrouve tout le talent d’organiste de César Franck dans le contrepoint magistral et l’orchestration exquise. Le deuxième mouvement provoqua un tollé lors de la création en raison de l’étonnante présence du cor anglais dans l’orchestration. Tous les thèmes des deux premiers mouvements se faufilent dans le troisième et dernier mouvement, « mais ils n’apparaissent pas comme des citations, j’en ai fait quelque chose, ils jouent le rôle d’éléments nouveaux » (César Franck).

 

Roberto González-Monjas, chef d'orchestre
Paul Lewis, piano

Artistes

Roberto González-Monjas

Highly sought-after as a conductor and violinist, Roberto González-Monjas is rapidly making a mark on the international scene.