Radulović plays Beethoven

Aux côtés de l’atypique Nemanja Radulović, le Belgian National Orchestra combine classicisme et modernité. Le Concerto pour violon de Beethoven, l’un des concertos les plus connus du répertoire, est l’un des chevaux de bataille de Radulović. Celui-ci le défend avec style et brio sur scène depuis 2006, lorsqu’il remplaça Maxim Vengerov au pied levé.

En deuxième partie, Prokofiev nous montre sa maîtrise des codes classiques avec sa Cinquième symphonie. À peine rentré dans l’URSS stalinienne, après près de 30 ans passés à essayer de conquérir en vain les publics occidentaux, Prokofiev tente de convaincre les Soviétiques qu’il peut se plier aux exigences artistiques du parti. Il nous livre alors une œuvre intemporelle, poignante et pleine de personnalité.

Merci aux joueurs de la Loterie Nationale et au Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique via Casa Kafka Pictures.