Aux côtés de l’atypique Nemanja Radulović, le Belgian National Orchestra combine classicisme et modernité avec le merveilleux Concerto pour violon de Tchaikovsky. Cette œuvre vit le jour dans un hôtel donnant sur le lac de Genève en Suisse, où le compositeur se remettait des dépressions et des crises de nerfs provoquées par son mariage malheureux avec une jeune étudiante du conservatoire. Tchaïkovski composa la partition en un temps record, inspiré par la présence charmante de Josif Kotek, un étudiant en violon et en composition de 22 ans qui le conseillait en techniques violonistiques.
En deuxième partie, Prokofiev nous montre sa maîtrise des codes classiques avec sa Cinquième symphonie. À peine rentré dans l’URSS stalinienne, après près de 30 ans passés à essayer de conquérir en vain les publics occidentaux, Prokofiev tente de convaincre les Soviétiques qu’il peut se plier aux exigences artistiques du parti. Il nous livre alors une œuvre intemporelle, poignante et pleine de personnalité.
Merci aux joueurs de la Loterie Nationale et au Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique via Casa Kafka Pictures.
