« Après la pause imposée par le COVID-19, cette tournée au R.-U. est un événement d’une importance majeure pour notre orchestre, » explique Hans Waege, intendant du Belgian National Orchestra. « Une tournée marquée par de nombreuses premières : première fois depuis la création de notre orchestre, il y a 86 ans, que nous jouons à Londres. Première fois que nous investissons la scène de The Sage Gateshead, à Newcastle. Et, première fois depuis longtemps, une tournée très concentrée avec 8 concerts en 8 jours, soit au total une série de 12 concerts si l’on y ajoute les concerts en Belgique. Jusqu’ici, tout se passe à merveille, grâce notamment aux formidables efforts de nos musiciens. »  

Des réactions enthousiastes

Ce n’est plus un secret pour personne : le Belgian National Orchestra est pour l’instant en tournée au Royaume-Uni pour huit soirées de concerts. Le public londonien a particulièrement apprécié notre prestation au Cadogan Hall, qui a donné le coup d’envoi à ce marathon de concerts. L’enthousiasme était également à son comble à Cheltenham, Gateshead, Edimbourg et Manchester. « Tremendous Scottish debut for the Belgium National Orchestra in Edinburgh, » a titré le critique Gregor Tassie dans son article, qu’il conclut avec l’analyse suivante :  

« In every department of this Belgian orchestra there are brilliant virtuosi emphasised by the brilliantly performed solo passages divided between the musicians. The first violins are a very well-disciplined group with a golden bloom that was especially evident in the extended passages in the second movement – generally the tone colour of the strings is remarkably harmonious while the woodwind and brass are comparable to any of the finest European ensembles. »
 

Dimension artistique et humaine » 
 

« Le programme que nous interprétons sous la direction de notre nouveau premier chef invité, le jeune Espagnol Roberto González-Monjas, est emblématique de la voie que l’orchestre emprunte depuis quelques années, » poursuit Hans Waege. « Le Belgian National Orchestra a toujours eu une affinité particulière pour le répertoire romantique français et russe. La Symphonie en ré mineur de César Franck et la Symphonie avec orgue de Saint-Saëns, que nous jouons en alternance, illustrent l’excellence que nous pouvons atteindre avec des pièces de ce genre. Nous témoignons également de notre ouverture aux autres styles, avec le Concerto pour piano n°25 de Mozart, pour lequel le grand pianiste britannique Paul Lewis nous rejoint sur scène. La façon dont nous exécutons ce concerto, sous la direction de Roberto González-Monjas, chef brillant et attentif au style qui doit précisément sa célébrité à sa maîtrise du répertoire mozartien – enrichit notre orchestre d’une nouvelle dimension, très précieuse. » 

« Et nous continuons sur cette voie : une tournée d’une telle ampleur et d’une telle densité – qui nous offre la chance de nous attaquer, soir après soir, aux mêmes pièces, qui plus est sous la direction d’un chef d’exception et avec un brillant soliste – est incontestablement une valeur ajoutée pour la qualité de notre orchestre. Sans parler de la dimension sociale et humaine.  Prendre la route ensemble, avoir l’occasion de se voir sous un jour différent…  Tout cela insuffle une nouvelle dynamique ! »