Eva L'Hoest
Eva L’Hoest a étudié à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège, sa ville natale. Elle vit et travaille actuellement à Bruxelles. Ses sculptures, performances et installations audiovisuelles sont exposées dans le monde entier. Eva L’Hoest a déjà été invitée à la Biennale de Riga, au Konstmuseum de Malmö, en Suède, à la quinzième Biennale de Lyon, à la Triennale Okayama Art Summit au Japon et au Casino de Luxembourg. Elle a récemment exposé en solo au Botanique, à Bruxelles (The Inmost Cell) et à Liebaert Projects à Courtrai (Don’t Feed The Birds). Les visiteurs de la Biennale de Sidney ont pu découvrir sa dernière œuvre. En octobre 2022 , elle est nommée lauréate du grand prix Edward Steichen au MUDAM du Luxembourg.
L’œuvre d’Eva L’Hoest – des sculptures, performances et installations audiovisuelles – utilise le langage numérique comme un moyen archéologique de réponse à des questions sur notre origine et nos souvenirs. Dans son travail, la plasticienne explore comment les images mentales, tant collectives qu’individuelles, peuvent être réactivées et réanimées à travers la technologie. Pour elle, les technologies telles que la modélisation 3D et l’infographie sont à la fois des prothèses d’appréhension du monde et des technologies dont elle explore le potentiel artistique.
Eva L’Hoest s’est consacrée à le projet FIREBIRD pendant un an, le temps de s’immerger dans la recherche archéologique auprès d’archéologues et chercheurs de l’UCL - Aegean Interdisciplinary Studies - afin d'y puiser de l’inspiration et de développer, à l’aide de la CGI, des images vidéo qui seront projetées sur grand écran à Bozar. Ces images soulignent le parallèle entre le culte du soleil dans l’Égypte ancienne et notre dépendance excessive à l’égard des énergies, entre l’immortalité de l’oiseau de feu mythique et la « durée de demi-vie » incroyablement longue des déchets radioactifs, entre le cygne de Sibelius et le pouvoir de régénération de la nature.
